Fondateur de la dynastie des Almohades, Al-Mahdi Ibn Toumert avait instauré certains principes de la doctrine chiite, comme l’imamat et l'infaillibilité. Deux arguments qui ont permis aux Almohades d’unir le nord du continent africain et Al Andalus sous la bannière d'un seul Etat. Ce sont les mêmes concepts qui pousseront les historiens à affirmer les successeurs des Almoravides étaient d'obédience chiite.
Dans leur déclin, les Fatimides, perdant du terrain, se sont retranchés du Maroc vers l’Egypte. La présence chiite dans le royaume s’est amenuisée, et les Almoravides ont pu établir leur Etat indépendant. Ces derniers avaient conquis une grande partie de l’Afrique du nord, de l’Andalousie et du Sahara. Les nouveaux leaders du pays sont parvenus à éradiquer le dernier émirat chiite au Maroc, connu sous
L'histoire se poursuit sur Idriss Ier et son adhésion au chiisme. Les historiens s’accordent sur le fait que les Fatimides, venus au Maroc par l’Est, étaient de mouvance chiite.
Certains chiites au Maroc déclarent que la présence du chiisme dans le royaume remonte à bien plus longtemps qu’on ne l'imagine. Selon eux, il aurait existé lors de la création du royaume idrisside sous la houlette d’Idriss 1er qui a fui la tyrannie des Abassides en s’installant au Maroc. Est-ce que les Idrissides étaient vraiment de doctrine chiite ?
L’implantation du rite chiite au Maroc remonte au 8e siècle. A l’époque cela n’avait suscité aucune tension politique ou confessionnelle. Ce n’est qu’à partir de 1979 que les divergences éclatent avec une confrontation personnelle entre Hassan II et Khomeini. Actuellement, le projet expansionniste iranien en Irak, en Syrie et au Yémen inquiète des figures de l’islamisme sunnite au royaume.
Ce jeudi, les Marocains célèbrent Achoura, dixième jour du mois de Moharram. Dans les rangs chiites du royaume, l’heure est aux craintes quant aux éventuelles interdictions par les autorités des rituels commémorant ce triste anniversaire.
Deux ans après le rejet, par les autorités administratives de la ville de Tétouan, du dossier de constitution de l’association chiite «Rissalis progressistes», son président Abderrahman Chougrani confirme à Yabiladi qu’un congrès extraordinaire est en cours de préparation. Interview.
Les Emirats réitèrent leur soutien à la marocanité du Sahara et dénoncent la collusion entre le Hezbollah et le Polisario. Mieux, le pays a couvert d’éloges la politique africaine du roi Mohammed VI. Une politique qui, outre ses retombées économiques, tente de faire face à l’expansion du chiisme sur le continent.
Les structures de l’Association marocaine des minorités religieuses prennent forme. A Rabat, une réunion des membres est attendue samedi, en vue d’élaborer les statuts de l’ONG. Malgré la création de leur coordination nationale, les minorités religieuses se heurtent encore à moult obstacles pour bénéficier d’une reconnaissance juridique.
Président de l’association chiite «Ressalis progressistes» interdite par les autorités et détenu depuis juillet 2016 pour une affaire de «détournement de fonds publics», le chiite marocain Abdou Chougrani vient d’adresser une lettre depuis la prison de Bourkaiz de Fès. Détails.