La décision de la Commission européenne d'ouvrir des négociations avec le Maroc pour la signature d'un nouvel accord de pêche est assortie d'une condition portant sur les «violations des droits de l'Homme et des principes démocratiques».
Le premier contact entre une délégation marocaine et Horst Köhler s’est plutôt bien déroulé. Le Maroc a réitéré ses conditions pour le règlement du conflit. Une position qui tranche avec la ligne prônée par le médiateur allemand.
Commentant l’arrêt de la CJUE sur l’accord de pêche de 2014, Saâdeddine El Othmani a martelé que la souveraineté du Maroc sur le Sahara est une ligne rouge à ne pas franchir. Le Maroc n’accepte aucune atteinte à ce fondement, a-t-il souligné.
L’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne est tombé, donnant lieu à des interprétations diamétralement opposées. Le Polisario et ses alliés jubilent, tandis que le Maroc et l’Union européenne tempèrent.
Le 4 novembre 1999, l’accord de pêche de 1995 entre le Maroc et l'UE arrivait à échéance. Le Premier ministre, Abderrahman El Youssoufi, n’était guère pressé pour le renouvellement du traité. Une position qui a permis au Maroc de ne pas brader ses ressources naturelles, réduisant les licences de plus de 75% et assurer le développement de la filière.
A douze jours de la proclamation de l’arrêt de la CJUE sur l’accord de pêche, la Suède annonce son opposition au renouvellement du traité de 2014 entre le Maroc et l'UE. En 2011, Stockholm avait adopté la même position.