Le gouvernement Pedro Sanchez tient à se faire l’avocat du Maroc auprès de l’Union européenne. A nouveau, sa secrétaire d’Etat aux Migrations a encouragé l’UE à débloquer les fonds promis à Rabat.
Aujourd’hui à Bruxelles, le Maroc a joué la carte du pragmatisme et accepté la présence de membres du Polisario à une réunion entre l’UE et l’UA. Cette position obéit-elle à des circonstances particulières ou marque-t-elle la fin de la politique de la chaise vide ?
Faisant suite aux menaces de saisir à nouveau la Cour de justice de l’Union européenne pour annuler l’accord agricole entre le Maroc et l’UE approuvé cette semaine par le Parlement européen, le Front Polisario vient d’adresser une lettre à la présidence dominicaine du Conseil de sécurité.
Le 4 janvier, le Commissaire européen à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage, a affirmé, preuves à l’appui, que l’UE a déjà débloqué 70 millions d’euros pour encourager le Maroc à lutter efficacement contre l’immigration irrégulière. Hier, Federica Mogherini a quant à elle promis le versement des 110 millions d’euros dans les prochains
Au Parlement européen, le Maroc a remporté ce mercredi 16 janvier la bataille d’intégrer le Sahara dans ces accords commerciaux avec l’UE. Néanmoins la perspective d’un retour à la case départ demeure possible, notamment si le Polisario met sa menace à exécution et frappe à nouveau à la porte de la CJUE.
Au Parlement européen, les choses sérieuses pour l'accord de pêche commenceront la semaine prochaine. Un dossier que le Maroc et l’Espagne suivent avec grand intérêt.