Depuis 2003, l’accord de réadmission des migrants en situation irrégulière que l’Union européenne veut voir signer par le Maroc est considéré comme une scandaleuse façon de se défausser de ses problèmes. Depuis 2003, l’accord de réadmission ne serait-il pas plutôt un excellent moyen de peser dans la négociation ?
Rupert Joy, ambassadeur de l’Union européenne au Maroc, a réalisé hier, mercredi 4 février, sa conférence de presse annuelle traditionnelle à Casablanca. Yabiladi a pu l’interroger sur la politique de l’Union européenne au Maroc concernant les migrants qu’ils soient Marocains en Europe ou Subsahariens au Maroc. En tête des préoccupations : l’accord de réadmission.
La coopération hispano-marocaine autour de l’immigration irrégulière semble s’accélérer. Selon les révélations de la presse ibérique, Rabat aurait conditionné l’accord de réadmission systématique par l’octroi de plus d’argent de la part de Madrid et Bruxelles. Explications.
La pression sur les frontières de Ceuta et Melilla avec le Maroc s’accentue. Le royaume et son voisin espagnol ont décidé de la mise en place prochaine d’une commission mixte chargée de gérer la question liée à la réadmission des migrants dans le cadre de l’accord bilatéral.
La fermeture des frontières sud de l’Union européenne se renforce. L’Union européenne et le Maroc vont signer aujourd’hui un partenariat pour la mobilité. Il inclut la négociation ferme de l’accord de réadmission des migrants subsahariens irréguliers par le Maroc. L’UE pousse le Maroc à l’accepter depuis 10 ans.
Manuel Barroso, président de la Commission européenne, en visite au Maroc, aujourd'hui, propose au Maroc d’accepter de réadmettre les clandestins subsahariens arrivés en Europe en passant par le royaume chérifien, en échange l'Union faciliterait l'accès aux visas pour les Marocains. Rabat serait enfin favorable à l'accord, mais des points de divergences opposent encore les deux parties.
Le chef de la délégation de l'Union européenne (UE) au Maroc, Eneko Landaburu, a organisé une conférence de presse à Rabat le mercredi 12 mai, à l’occasion de la publication à Bruxelles du rapport de suivi de la Politique Européenne de Voisinage (PEV). Le diplomate a présenté le rapport sur les progrès du Maroc en 2009 et ses relations avec l'Union. Il est notamment intervenu sur des questions migratoires