En bon élève de Manuel Fraga, un ancien ministre de la Communication du dictateur Franco, et de l’église espagnole, José Maria Aznar a, durant huit ans, adopté des positions contraires aux intérêts du Maroc. Ses nouvelles mémoires en sont la preuve.
Une fois n’est pas coutume, c’est le gouvernement Rajoy qui est le principal lobby pour le Maroc au parlement européen. L’exécutif espagnol tient à ce que les eurodéputés valident "rapidement" le protocole de pêche. C’est une «affaire d’Etat» indique le ministre de l’Agriculture, Miguel Arias Cañete.
En dépit du climat de bonne entente qui prévaut, actuellement, entre le Maroc et l’Espagne, les deux pays n’arrivent pas encore à adopter la même position sur le Sahara occidental et l’accord de pêche. La déclaration «commune», publiée aujourd’hui par la presse du voisin du nord, traduit parfaitement ce constat.
Les armateurs et les pêcheurs, de l’Andalousie, la Galicie et des Iles Canaries, attendent avec impatience la signature d’un nouvel accord de pêche entre le Maroc et l’UE. Un objectif difficile à réaliser. La clause exigée par Bruxelles sur le respect des droits de l’Homme au Sahara n’est, pour le moment, pas acceptée par Rabat.
Asphyxiée par la crise, l’Union européenne se tourne vers le Maroc, pour redorer le blason de son économie et ce dans le cadre du partenariat qui lie les deux parties. L'UE estime que le royaume chérifien mérite de tirer profit des opportunités qu'il accorde à l'Union.
Climat tempéré en permanence, approvisionnement régulier et suffisant en eau, … la région du sud marocain est un petit eldorado pour les cultures maraîchères. Cependant, la pêche qui est l’une de ses principales activités est en proie à une sorte de «mafia».
Les quotas de pêche du thon rouge en Méditerranée et dans l’Atlantique, pour les deux prochaines années, seront fixés cette semaine à Agadir où l’ICCAT tiendra une session extraordinaire. Malgré le rétablissement des stocks de cette espèce dont la survie a longtemps été menacée par la surpêche, les ONG restent sur leur garde.
C’est un ministre de l’Agriculture très optimiste qui s’est exprimé devant la Chambre des représentants lundi dernier. Les précipitations de ces derniers jours ayant été abondantes, Aziz Akhannouch annonce une campagne agricole prometteuse.