Les ressortissants marocains revenants d’Ukraine, où ils ont vécu le début de la guerre, attendent un accompagnement administratif et social. Sur le plan psychique et psychologique, leur cas nécessite aussi une prise en charge, en fonction de l’impact que ce traumatisme a laissé chez eux. A Fès, le psychiatre Dr. Jamal Chiboub commence déjà à recevoir des demandes de consultations.
Plusieurs Marocains, notamment des étudiants, ayant fui la guerre en Ukraine espèrent bénéficier des mêmes dispositions d’asile que les réfugiés ukrainiens. Si l’Union européenne a accordé des mesures temporaires en faveur des étrangers ayant fui la guerre, le droit d’asile ne s’appliquera pas pour eux s’ils peuvent retourner dans leur pays d’origine en toute sécurité.
Au niveau de la frontière entre l’Ukraine et la Roumanie, des milliers de ressortissants marocains au milieu de centaines de milliers de personnes, tentent de traverser les postes-frontières pour fuir l’intervention militaire russe. Mais ce parcours n’est pas sans risques, surtout pour les étudiants qui ont marché des kilomètres dans la neige, ou encore ceux qui n’ont plus leurs passeports.