Alors que les talibans entrent triomphalement au palais présidentiel à Kaboul, des formations de l’islam politique, en Tunisie et au Maroc, traversent une phase critique. Est-ce la fin de cette expérience ?
Des salafistes et des religieux marocains se sont empressés de saluer et de qualifier de «victoire», la prise de l'Afghanistan par les talibans, vingt ans après avoir été chassés du pouvoir par les États-Unis et leurs alliés.
Ahmed Raissouni effectue une nouvelle sortie médiatique. Cette fois, le religieux a laissé de côté son éternelle guerre contre les défenseurs des libertés individuelles au Maroc pour lancer une nouvelle contre la France.
«La France est l’autre face des Talibans», a asséné le ministre marocain d’Etat chargé des droits de l’Homme à la Chambre des représentants. Une déclaration qui risque de susciter la polémique entre Paris et Rabat.