Psychiatre et président de la Fédération internationale de psychothérapie, Dr. Driss Moussaoui a été professeur en spécialité à la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, entre 1979 et 2013. Parmi les premiers médecins marocains formés en psychiatrie, il lui revient d’avoir créé le service psychiatrique universitaire d’Ibn Rochd. Aujourd’hui, il est la
A sa quatrième édition ces vendredi et samedi à la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, Cinépsy Maroc met en lumière les questions liées à la dépression, dans un congrès régional unique qui combine l’intervention de médecins spécialistes et la projection-débat d’une dizaine de films sur cette thématique.
Alors que les étudiants marocains ont regagné leurs universités, dans le cadre de la rentrée universitaires 2021-2022, pour suivre leurs cours en présentiel, quatre chercheurs marocains plaident, dans une étude récente, pour un suivi de la santé mentale de cette catégorie, afin d’atténuer les effets des événements traumatisants liés au Covid-19.
L’état d’urgence sanitaire nécessitant un confinement peut s’avérer comme une expérience traumatisante pour certains. Ainsi, le psychiatre Mohamed Hassoun et des psychologues Abdelhak Azdad et Ahmed Al Hamdaoui recommandent de rester attentifs à certains symptômes.
La psychiatrie a encore mauvaise presse au royaume, où beaucoup lui préfèrent des pratiques charlatanesques en dehors de toute éthique, qui conduisent parfois à des drames.
Un sondage mené dans onze pays du monde arabe fait état d’une hausse de la proportion d’individus déclarant ne pas être religieux. Il indique également que l’ensemble des citoyens de ces pays estiment que leurs gouvernements ne répondent pas à leurs attentes.