La visite d’une délégation de l’ONG internationale Human Rights Watch a provoqué des divergences entre le Front Polisario aux camps de Tindouf et certains séparatistes de l’intérieur. Ceux-ci se sont rebellés contre les ténors du front séparatiste, refusant de se plier aux ordres.
Brahim Ghali continue de marginaliser Aminatou Haidar. La présidente de la CODESA n’a pas pris part à la réunion avec Horst Köhler à Laâyoune.
Depuis 2013, le Maroc annonçait déjà l’éventuelle autorisation d’associations indépendantistes sahraouies. En mars dernier, la chose semblait imminente et aujourd’hui, c’est chose faite pour l’une de ces organisations.
Si Mohamed Abdelaziz est loin des camps de Tindouf, puisque de nouveau hospitalisé en Italie, le Polisario joue la carte Aminatou Haidar. La native de Tan-Tan a été missionnée pour répandre la parole du Front aux Etats-Unis, auprès de membres du Conseil de sécurité, des responsables de l'ONU et d’organisations des droits de l’Homme.
Il a fallu 16 mois d’attente pour que le ministère de l’Intérieur accède à la demande du CNDH visant à reconnaitre des associations très proches du Polisario. Désormais, la balle est dans le camp de ces ONG pour solliciter des autorités marocaines des récépissés d’exercer en toute liberté et même prétendre à des aides publiques.
Après l’AMDH, la LMDH et le Rassemblement mondial des amazighs, huit ONG sahraouies ont finalement décidé de bouder le Forum des droits de l’Homme de Marrakech. Une décision politique qui épargne à ces ONG proches du Polisario de prendre part à une messe placée sous le haut patronage du roi Mohammed VI.
A deux semaines de la tenue à Marrakech du Forum mondial des droits de l’Homme, une demande de participation à l’événement émanant de la CODESA, l'association présidée par Aminatou Haidar, a mis les organisateurs dans l’embarras. L'ONG s’accroche à son droit de contribuer à un atelier sur la justice transitionnelle. Les organisateurs tardent à répondre à la requête de
La police de Laâyoune a saisi, samedi après-midi, une voiture où se trouvait un député britannique sous prétexte que son propriétaire n’était pas en possession de papiers légaux. Mieux encore, la wilaya de Laâyoune accuse le député d’inciter les Sahraouis à «l’émeute et au chaos».