Natif de Tanger en 1304, Ibn Battuta fut l’un des voyageurs les plus célèbres du monde. Après avoir visité plus de 44 Etats modernes, il fit de cette tournée un carnet qu’il intitula «Les Voyages». Ce livre en plusieurs volumes posa les jalons du récit de voyage dans sa forme contemporaine.
Dans son ouvrage de référence «Les Voyages», le célèbre voyageur marocain Ibn Battuta a consacré une partie importante du volume «Tuhfat an-nuzzar fi ghara’ib al-amsar wa ’aja’ib asfar» à son séjour en Palestine. Il décrit la mosquée Al-Aqsa à Al-Qods, mais aussi la basilique de la Résurrection, considérée comme un repère pour les chrétiens
Une chercheuse italienne a disséqué le récit d’Ibn Battuta sur la peste noire au Maroc et au Moyen Orient en le comparant à ceux de plusieurs historiens. Elle conclut que l’œuvre écrite en 1356, bien qu’elle ne soit pas reconnue en son temps et que son auteur soit critiqué, peut se présenter comme une «démarche littéraire (…) unique et d'un grand impact».
Dans son carnet de voyage devenu un chef-d’œuvre du genre, intitulé «Les Voyages», Ibn Battuta a décrit l’ex-basilique de Sainte-Sophie, devenue depuis un musée. La bâtisse est rattrapée par l’actualité avec sa conversion en mosquée. Bien des siècles avant, ce voyageur a imagé le lieux somptueux, qu’il a appelé «la Grande église».
Le 19 octobre dernier, une flottille de navires quittait Barcelone pour traverser six villes de six pays du bassin méditerranéen. Dimanche dernier, l’Odyssée des Alternatives Ibn Battûta est arrivée à Tanger, son escale finale. Partager des expériences, connecter les territoires, relier les solutions… Yabiladi revient sur cette aventure.