Le départ de jeunes belges musulmans en Syrie, pour combattre aux côtés des rebelles, inquiètent de plus en plus les autorités du pays. Mercredi, ce sont les principales organisations musulmanes belges, dont le Conseil européen des oulémas marocains, qui ont pris la parole pour tenter de les dissuader de s’engager dans un conflit armé qui, selon eux, n’est pas le leur.
Pas question pour les religieux du Maroc de laisser une femme diriger la prière. Une fatwa qui ne tient pas compte de certains faits avérés dans l’Histoire de l’islam, de surcroît du temps du Prophète.
Comment réduire l’influence religieuse du Maroc à Melilla ? C’est la question qui taraude les esprits de la droite qui gouverne cette ville. Son président vient de déclarer qu’il souhaitent des religieux ayant la nationalité espagnole et nommés par les autorités de Madrid et non pas des prédicateurs «payés par le Maroc».
Vendredi dernier, le préfet de la région Rhône-Alpes, Jean-François Carenco a annoncé le lancement du projet «Interculturalité, laïcité et diversité», pour la formation des cadres musulmans et non musulmans. D'après le Conseil français du culte musulman [CFCM], ce projet tombe à pic pour les imams de France.
Une cinquantaine d’imams venus de plusieurs villes du Royaume ont protesté lundi dernier contre la mainmise de l’Etat sur les affaires religieuses. «Plus de droits» était le mot d’ordre de cette manifestation, inédite au Maroc.
Bientôt, des imams formés en Allemagne prendront le relais de ceux en provenance de l’étranger et qui prêchent dans les mosquées allemandes. Cette nouvelle orientation est bien accueillie par la communauté musulmane en Allemagne. Elle comble un vide, mais il reste à voir quels seront les résultats sur le terrain.
Quarante imams et conseillers religieux hollandais ont fait le déplacement jusqu'au Maroc pour assister à une conférence sur la radicalisation religieuse. Les hollandais d'origine marocaine ne voient pas cette initiative d'un bon oeil.
« ll n'y a pas en France d'instituts de formation suffisamment équipés en ressources humaines pour former assez d'imams ». C’est par ses mots que Mohammed Moussaoui, Président du Conseil du Culte musulman (CFCM) évalue dans un entretien donné au journal le Monde, la situation du domaine de la prédication en France.