Des raisons économiques et politiques expliqueraient le durcissement de la politique du Maroc vis-à-vis de Ceuta et Melilla, et plus généralement envers l’Espagne.
Le Maroc accordera-t-il un cadeau au prochain gouvernement de coalition de gauche en Espagne ? Le projet d’achat de deux patrouilleurs pourrait préserver des centaines d’emploi chez l’entreprise publique Navantia. La France, laissera-t-elle son voisin ibérique la concurrencer sur un marché qu’elle considère le sien ?
En plus de faire face à la montée de Vox à la Chambre des représentants avec 52 sièges, le Maroc est appelé à s’adapter avec l’entrée de Podemos -allié du Polisario- au prochain gouvernement espagnol.
Des eurodéputés commencent l’année parlementaire en exhumant la sentence de la CJUE du 21 décembre 2016. Ils pointent une «nouvelle route maritime» inaugurée par le transporteur français CMA, reliant le port de Dakhla à Algesiras, et destinée, selon eux, à transporter massivement des produits agricoles originaires du Sahara.