Aujourd’hui commence en Espagne la campagne électorale pour les législatives du 26 juin. Podemos, arrivé 3e lors du scrutin du 20 décembre, pourrait améliorer son score. Des sondages le place à la 2e position derrière le PP. Le parti a réussi depuis le 13 mai à former une coalition regroupant les partis de la gauche radicale, baptisée Unidos Podemos.
Podemos semble marcher sur les traces de la Suède. La formation de Pablo Iglesias a publié les engagements politiques qu’elle tiendrait si elle parvenait à former un gouvernement avec les socialistes. Sur la question du Sahara, Podemos a révisé totalement ses positions. Le Polisario crie déjà à la trahison.
L’Espagne s’achemine vers un gouvernement de gauche, présidé par le secrétaire général du PSOE, Pedro Sanchez. Mais le premier rôle devrait être joué par Podemos. Une mauvaise nouvelle pour le Maroc ?
L’extrême gauche n’a pas totalement chamboulé le paysage politique espagnole après les élections législatives. Même s’il réalise une percée, Podemos a dû se contenter de la 3ièmeplace. Ce qui rassure le Maroc. Le PP est certain de continuer à gouverner le pays pendant les quatre prochaines années.
La carte politique espagnole est appelée à connaitre des changements au soir des élections législatives du 20 décembre. Le danger Podemos pour les intérêts du Maroc devrait être contenu. Une coalition de la droite et du centre-droit est pressentie pour diriger le pays durant les quatre prochaines années.
Est-ce la fin du bipartisme en Espagne ? Peut-être pas pour demain mais les premiers indicateurs, en provenance de l’Andalousie, ont montré une nette progression de la gauche radicale, représentée par Podemos, et une avancée d’un nouveau parti de droite Ciudadanos. Le Maroc est appelé à prendre en considération les changements qui s’opèrent sur l’échiquier politique espagnol.
Le premier contact entre des Marocains et Podemos s’est produit, le 25 janvier à Madrid. Il est l’œuvre d’une ONG amazighe. Détails.
En Espagne, le parti Podemos, avec seulement huit mois d'existence, s’achemine vers une domination de la scène politique. Un changement qui ne va pas dans le sens des intérêts du Maroc dans ce pays. Explications.