«En tant que démocrates et femmes et hommes de gauche marocains, nous défendons les droits humains dans leur intégralité au Rif, au Sud oriental, au Sahara, dans toutes les régions du Maroc et dans le monde entier, quand nous soutenons des camarades de principe partout sur terre.»
En Espagne, crise catalane oblige, l’heure est au débat sur la réforme de la constitution de 1978. La section de Podemos à Ceuta veut promouvoir une stratégie pour empêcher les revendications du Maroc sur les enclaves espagnoles en territoire marocain.
Des rifains à la quête de l’asile politique en Espagne brandissent le «Hirak» pour justifier leurs demandes. Un argument insuffisant, affirme un avocat de la Commission espagnole d’aides aux réfugiés. Les requérants sont tenus d’apporter des preuves.
Unidos-Podemos revient à la charge. Le parti d’extrême gauche demande au gouvernement espagnol de se conformer au verdict de la Cour de justice de l’Union européenne du 21 décembre 2016 et empêcher l’importation de tonnes du sables originaires du Sahara. Détails.
Podemos ne se prive pas de montrer son opposition à l’Etat marocain. Cette semaine, les camarades de Pablo Iglesias se sont mobilisés d’abord en faveur du Hirak au Parlement européen, pour ensuite dénoncer l’intégration par le royaume du Sahara dans ses eaux territoriales.
La crise des relations Maroc-UE est appelée à durer. Rabat vient de perdre le soutien d’un de ses alliés traditionnels. En effet, Madrid déclare se conformer - actes à l'appui - au verdict de la CJUE du 21 décembre. Une position qui risque de faire tâche d’huile.
Une sénatrice de Podemos a déclaré que Ceuta et Melilla ne sont pas espagnoles. Le ministre de l’Intérieur n’a pas tardé à réagir aux propos de la parlementaire. Quant à la direction de la formation d’extrême gauche, elle se garde d’aborder ce sujet, même si Pablo Iglesias et les siens se montrent compréhensifs à l’égard des ambitions indépendantistes des Catalans et des
En décembre 2015, Podemos-Ceuta était monté au créneau pour dénoncer un tweet d'une section du parti à Madrid ayant défendu la restitution de Ceuta et Melilla au Maroc. Une année plus tard, les camarades de Pablo Iglesias à Ceuta se montrent plus conservateurs et appellent au changement de l’actuel statut juridique des deux villes.