La mobilisation des Marocains et Marocaines sur les réseaux sociaux en faveur des deux filles d’Inezgane a incité deux chefs de partis de la majorité gouvernementale à surfer sur cette vague. Nabil Benabdellah du PPS déclare sa solidarité avec les victimes alors que Salahedine Mezouar du RNI n’a pas hésité à pointé du doigt le comportement de la police et du parquet général.
Attention, nous sommes devenus des citoyen-zappeurs. Le numérique a induit en nous un déficit de l'attention comme l'explique le philosophe Bernard Stiegler. Aucune vision, aucune stratégie dans nos actions. On agit tels des moutons, à l'instinct ou à l'émotion. On est choqué par un pédophile gracié, le suicide d'une fille mariée à son violeur, deux filles aux jupes trop courtes harcelées par des
Deux présumés homosexuels qui échappent à l’arrestation. Deux filles qui portaient des jupes courtes trainées en justice pour «outrage public à la pudeur». Ce sont là les derniers exemples d’une radicalisation de la société. Une dérive à laquelle contribue les autorités.
La police marocaine a arrêté dimanche dernier deux jeunes femmes pour avoir porté des tenues jugées indécentes à Inezgane, ville située à quelques kilomètres d’Agadir. Elles sont poursuivies en état de liberté.