La culture de la pastèque continue son expansion à Feija, drainant davantage de ressources hydriques de la nappe. À l’heure où la sécheresse frappe Oued Drâa et le pays, cette culture doit susciter des interrogations quant à son impact sur la pérennité des eaux souterraines.
La palmeraie d’Oued Drâa agonise. Les puits d’eau creusés de plus en plus profondément ne garantissent plus de trouver un écoulement capable d’irriguer les champs. Parallèlement, la pastèque aquavore prend du terrain au milieu de l’oasis.
Les manifestations de la soif à Zagora ont cessé avec la condamnation à plusieurs mois de prison d’une quinzaine de manifestants. Depuis, l’ONEP a creusé de nouveaux puits pour améliorer la distribution d’eau potable dans la ville, mais le déficit d’eau est structurel dans la vallée du Drâa. La culture de la pastèque, pointée du doigt par une partie de la population locale, est subventionnée par