De mère marocaine et de père italien, Karim Franceschi a passé la plus grande partie de sa vie en Italie, où il est connu pour avoir pris les armes et s’être engagé contre les jihadistes de Daesh en Syrie. De cette expérience, il a fait un livre appelant à la mobilisation internationale.
Sans partager l’optimisme exprimé le 19 décembre par le président sur la «défaite de Daesh», le Maroc a précisé, hier à Washington, qu’il est encore tôt pour crier victoire. Le royaume a mis en garde contre la force de frappe de l’«Etat islamique», notamment en Afrique.
Nasser Bourita est attendu demain à Washington dans le cadre d'une visite placée sous le sceau de la lutte contre Daesh. Les Etats-Unis ont invité les membres de la Coalition internationale pour aborder la prochaine étape de la guerre contre cette organisation terroriste. L'occasion aussi pour le chef de la diplomatie de prendre langue avec ses homologues américains.
Alors que la Belgique a entamé l’identification par ADN de ses ressortissants susceptibles de se trouver encore en Syrie, le gouvernement dit vouloir rapatrier les enfants mais pas les mères. La question du retour des jihadistes revient ainsi en Une, rappelant par ailleurs que le Maroc n’a pas encore concrétisé ses promesses.
La rapidité et la fermeté de la réaction du Conseil supérieur des oulémas au Maroc suite aux attentats terroristes de Paris du 13 novembre 2015, contrastent avec l’absence de réaction du secrétaire général du CSO suite à l’attaque terroriste à Imlil.
Au lendemain des attentats du 16 mai 2003, le Maroc a mené une grande réforme du champ religieux. Avant Imlil, les communiqués du BCIJ annonçaient des interpellations à Zaouiat Chikh, Oulad Taïma, Midar ou encore à la commune Bou laâouane à El Jadida. 14 ans après ces actions, le monde rural en a-t-il bénéficié au même titre que les grandes villes ?
Près de 300 ressortissants marocains, dont des femmes et leurs enfants, sont bloqués dans des camps arabo-kurdes en Syrie depuis plusieurs mois. Certains d’entre eux encourent désormais la peine de mort pour leur appartenance à Daesh, à l’approche d’un éventuel transfert aux autorités irakiennes.
L’ambassade d’Espagne au Maroc était une cible potentielle du «Front jihadiste dans les prisons». Un groupe démantelé il y a quelques jours.