Malgré les opérations de démantèlement des cellules de recrutement de jihadistes, Daesh continue de séduire des Marocains originaires du nord, qui fuient surtout la pauvreté.
Dimanche, un communiqué du ministère de l’Intérieur qualifiait la cellule présumée terroriste démantelée au Maroc de «dangereuse». Lundi soir, le chef du Bureau central des investigations judiciaires en expliquait les raisons. Détails.
Démantèlement d’une nouvelle cellule terroriste au Maroc. Ses membres s’activaient dans plusieurs villes. Des armes à feu et des munitions ont été saisies. Le réseau projetait, également, de s’attaquer aux membres des patrouilles de «Hadar».
Après l’attaque de Tunis, le Maroc entend renforcer davantage sa sécurité. Le siège du ministère de l’Intérieur a connu plusieurs réunions. Dans les grandes villes -notamment les plus touristiques-, des réunions similaires ont eu lieu dans les gouvernorats. A l'approche des des vacances de Pâques, le plan «Hadar», lancé il y a six mois, est appelé à passer à la vitesse
Daesh subit plusieurs revers en Irak et le Front Annosra, son grand rival en Syrie, n’est guère mieux loti. Ces échecs se traduisent par de nombreux morts enregistrés dans les rangs des jihadistes marocains, notamment ceux opérant dans les rangs des unités des hommes-suicides.
En décembre dernier, six soldats marocains de la base de Benguerir, soupçonnés d’entretenir des liens avec l’organisation de l’ «Etat islamique», avaient été interpellés. Aujourd’hui, c’est un jeune gendarme, encore en formation à l’académie de Marrakech, qui a été arrêté pour les mêmes raisons.