Les plus grandes banques marocaines tendent à une expansion en Afrique. C’est dans ce sens que l’agence de notation Moody’s a présenté dans une analyse la manière dont seront affectées Attijariwafa bank, BMCE Bank of Africa et la Banque centrale populaire. Détails.
La notation aurait pu être revue à la hausse si le retard de la formation du gouvernement et les tensions régionales liées au Sahara occidental n’impactait pas le Maroc, selon Moody's Investors Service.
Depuis les avertissements de Moody’s en 2014, l’agence de notation ne s’était plus exprimé au sujet de l’économie marocaine. Dans un rapport fraichement publié, elle salue les réformes de la caisse de compensation, estimant que les faibles prix du pétrole et le plan solaire sont des atouts pour le gouvernement.
Le rendement des obligations du Maroc sur les marchés internationaux a baissé à un niveau record. Sur une obligation d’un milliard d'euro à 4.5%, arrivant à échéance en 2020, il a baissé de 154 points cette année à 2.72%. Le contexte politique stable et la révision de la note du Maroc par Moody’s rassurent les marchés financiers. Un bon point pour le gouvernement Benkirane.
En marge des assemblées générales de la Banque africaine de développement qui se sont tenues, du 27 au 31 mai à Marrakech, la Tunisie a tenté d’écarter le Maroc du conseil d’administration de la BAD. Une opération qui s’est soldée, hier, par un échec. Un échec qui s’ajoute à ceux de la perte du siège de la BAD au profit de la Côte d’Ivoire et la baisse, pour la
Le Maroc risque d’être dégradé par la Standard & Poor’s (S&P). Après la Tunisie et l’Egypte, les agences de notation estiment que le Royaume n’est pas à l’abri de ces troubles qui embrasent les pays du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord (région MENA), bien qu’il soit exposé à «moindre mesure» à des possibles révoltes.