Après des années d’attente et de réflexion, Mohamed El Fizazi annonce la création dans les prochaines semaines d’une «association politique, prédicatrice et éducatrice». Le salafiste entend se positionner comme le rassembleur des islamistes qui ne se retrouvent pas dans le discours du PJD.
Si son projet de créer un parti salafiste a pris l’eau, Mohamed Fizazi rêve toujours d’une carrière politique... au parlement. Contrairement au très controversé Abdelbari Zemzmi qui s’est présenté aux législatives de 2007 en tant que tête de liste d’un parti islamiste à Casablanca, le salafiste souhaite entrer à la Chambre des représentants grâce à un quota
Le PJD est inquiet. Les salafistes, un réservoir naturel de voix fidèle à la Lampe, viennent de faire une OPA sur le parti d’Annahda wal Fadila de Mohamed Khalidi, une scission du PJD. Une expérience qui n’est pas sans rappeler les conditions dans lesquelles Benkirane, El Othmani et Ramid étaient entrés au parlement, voilà plus de 16 ans.