L’Espagne a fait preuve de fermeté vis-à-vis de l’organisation indépendantiste basque, ETA, ordonnant l’emprisonnement de ses membres ou créant un escadron de la mort, appelée «GAL», pour assassiner les ténors de ce mouvement. En revanche, Madrid se montre très indulgente avec le Polisario, passant sous silence ces attentas meurtrières contre des ressortissants espagnols.
Le Maroc avait parié sur Rodriguez Zapatero avant même qu’il n’accède à la présidence du gouvernement en mars 2014. Un choix qui s'est par la suite avéré judicieux et a permis un réchauffement des relations maroco-espagnoles après l'incident de l'îlot Leila. Une autre membre du PSOE, sous les conseils de Felipe Gonzalez, ancien président du gouvernement d'Espagne, est sur la même voie. Susana Diaz est
Les Espagnols d’origine marocaine vivant dans les enclaves de Ceuta et Melilla réclament la récupération de leurs noms de famille originels. Durant la vague de naturalisation menée dans les années 80 par le gouvernement Felipe Gonzalez, Madrid avait exigé des Marocains de se débarrasser de leurs noms de famille et de les remplacer par les prénoms du père et du grand père.
Le gouvernement espagnol, malgré toutes les critiques proférées à son égard par l’opposition, le secteur associatif et une grande partie des médias, semble être un des rares acteurs officiels à garder raison dans le dossier du Sahara et des événements de Laâyoune. Sa ministre des Affaires étrangères, Trinidad Jiménez, est même allée de l’avant sur l’appréciation