A l’heure des préparatifs du ftour pour la rupture du jeûne de Ramadan dans les foyers, un plat met tous les Marocains d’accord : la harira ; la soupe marocaine par excellence. Mais est-ce juste une réputation ou réellement son origine ? Détails.
Le mois de ramadan est connu pour être la période privilégiée de l’année, durant laquelle les pratiquants diversifient leurs rituels religieux, au-delà du jeûne en lui-même.
Les prières de Tarawih ont eu lieu pour la première fois à l’époque du prophète. Elles se sont pratiquées en groupe, jusqu’à l’ère d’Omar ibn al-Khattab. Mais avec l’avènement des Fatimides, ce rituel a été interdit. Quiconque ayant bravé l’interdiction a été exécuté.
Le ramadan est considéré comme le mois du coran par excellence. Depuis les premiers temps, il a en effet été d’usage de se consacrer longuement aux récitations coraniques durant le mois béni.
Les musulmans de nombreux pays arabes et islamiques ont l'habitude de rompre le jeûne du mois de Ramadan après avoir entendu les tirs à canon de Ramadan, tout comme ils cessent de manger à l'aube après ses tirs. Quelle en est donc l’histoire ?
Pour beaucoup de musulmans, le ramadan est une période particulière, qui s'accompagne de rituels spécifiques. Chez les pratiquants, le mois béni est par excellence celui de la quête et du renforcement de la spiritualité, avec la finalité de se rapprocher de dieu.
Le jeûne du mois de Ramadan a été imposé aux musulmans dès la deuxième année de la Hijrah. Mais au début, les musulmans avaient le choix entre jeûner ou payer une compensation, avant que le jeûne ne soit imposé à tous ceux qui pouvaient se le permettre.
Rendu obligatoire pendant 29 ou 30 jours pour tous les musulmans, le jeûne pendant le Ramadan est une démarche personnelle au cours de laquelle les prières, les méditations et autres introspections sont multipliées. Si jeûner permet à l’organisme d’éliminer tout ce qui lui est inutile et contribue à prévenir des maladies, c’est surtout l’occasion de faire le point les ladies et d’en apprendre