Actuellement dans les rangs de l’opposition, le PJD bénéficie d’une marge de manœuvre assez large pour exprimer haut fort son soutien au mouvement palestinien Hamas, saluer les attaques menées, le 7 octobre, par sa branche armée et même demander l’expulsion du chef du bureau de liaison israélien au Maroc.
L’administration Biden a fait pression sur les Etats arabes ayant rétabli des relations diplomatiques avec Israël afin qu’ils condamnent l’opération militaire menée par le Hamas. Si les Emirats arabes unis ont, pour des considérations internes, répondu favorablement à l’appel de Washington, le Maroc a choisi la modération.