A la veille de la «table ronde» organisée à Genève, Khat Achahid demande au Conseil de sécurité et aux pays membres de l’inviter à prendre part à cette rencontre à laquelle le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le Polisario sont invités. Ce courant charge la direction du Front et considère l’Algérie comme partie prenante du conflit du Sahara occidental.
Ce jeudi, Mustapha Ramid, ministre d’Etat chargé des droits de l’homme, se rendra à Genève. Il présentera officiellement les réponses du gouvernement du Maroc aux recommandations formulées par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Au total, 44 recommandations ont été refusées, totalement ou partiellement par le royaume. Détails.
En mai dernier lors de l’Examen périodique universel du cas Maroc par le CDH de l’ONU, Mustapha Ramid avait balayé d’un revers de main tous les appels en faveur de la parité et des libertés individuelles. Le 21 septembre, il se dirigera à Genève pour plaider une nouvelle fois le dossier marocain. Néanmoins en quatre mois, le royaume a vu d’autres points noirs s'ajouter à son dossier.
L’Organisation marocaine des droits humains et l’Association de défense des Marocains expulsés d’Algérie ont porté sur le devant de la scène onusienne le sort des familles marocaines déportées d’Algérie en 1975. Elles réclament notamment l’ouverture d’une enquête sur les crimes commis pendant cette période et la réparation des préjudices subis.