Malgré les critiques, le ministre de l’Emploi PPS continue de défendre le texte autorisant le travail des mineures de 16 ans ou plus. Du côté de son parti, son leader tente de trouver une issue de secours à même d'extirper le PPS de la position dans laquelle il est englué depuis le 9 mai.
L’adoption hier du projet de loi relatif au travail des mineurs par la majorité gouvernementale à la commission des secteurs sociaux à la Chambre des représentants a suscité de nombreuses réactions. L’association INSAF qui mène un collectif de 50 ONG depuis l’année dernière autour de cette question énumère cinq motifs de déception au sujet de cette loi.
Les députés de la majorité gouvernementale autorisent, désormais, le travail des mineurs. Néanmoins, ils ont réussi à introduire des amendements au texte initial adopté par le cabinet Benkirane en mars 2013.
Le projet de loi sur le travail domestique adopté par le gouvernement en mars 2013 est sur le point de voir le bout du tunnel. La majorité au parlement a présenté des amendements mais sans interdire le travail des mineures.
Une circulaire du ministère des Affaire étrangères annonce la fin des contrats de travail pour les employées domestiques marocaines en Arabie saoudite. Le texte explique timidement que la décision a été prise pour épargner aux Marocaines de vivre des «situations compliquées» au sein du royaume wahhabite.
Après amendement et adoption par la Chambre des conseillers, les parlementaires de la Chambre des représentants vont déposer - dans deux jours- leurs amendements au projet de loi relatif aux conditions d’emploi et de travail des employés domestiques. Jugeant cette étape «cruciale», un collectif de 50 associations en appelle à «l’audace politique» des autorités pour en finir avec les petites bonnes.
La Commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme de la chambre des conseillers commence, ce mercredi, la révision du projet de loi n° 19.12 relative au travail des employés domestiques. Détails.
Pas de chance pour les travailleurs domestiques au Maroc, qu’ils soient mineurs ou majeurs, hommes ou femmes. En effet, la cour suprême vient de tous les loger à la même enseigne. En plus des corvées quotidiennes auxquelles ils sont assujettis, la plus haute juridiction ne reconnait pas à cette catégorie professionnelle le droit de bénéficier de dédommagements pour licenciement abusif. Détails.