Et de deux. Après la sentence contre Oussama Hassni, condamné le 26 juillet, à trois ans de prisons et 100 mille dirhams d’amende pour «allégations mensongères de torture», c’est au tour de Wafaâ Charaf de subir les foudres de la justice. Une cour de Tanger vient de prononcer contre elle un an d’emprisonnement et une amende de 50 mille dirhams pour les mêmes chefs d’inculpation.
Voilà un verdict qui restera dans les annales de la justice marocaine. Un membre du Mouvement 20 février est condamné à trois ans de prison pour «allégation mensongère de torture». A Tanger, une autre militante du M20F est placée, depuis le 9 juillet, en détention préventive pour les mêmes délits. Son procès a été ajourné au 4 août.
La deuxième militante du Mouvement 20 février, arrêtée pour "allégations mensongères" de "séquestration et torture" est toujours en détention, au moins jusqu’au 4 août. Sa demande de liberté provisoire a été rejetée par la cour. Aujourd’hui, le ministre de l’Intérieur a jeté un pavé dans la marre, accusant des ONG de relayer ce genre de message dans l'objectif de
Depuis la publication du rapport d’Amnesty international sur la torture mettant en cause le Maroc, le gouvernement a décidé de réagir en soumettant les allégations à des enquêtes. Mais celles-ci se finissent jusqu’à présent par l’arrestation des initiateurs des plaintes pour «dénonciation calomnieuse». Et parmi les victimes on retrouve deux membres du Mouvement du 20 Février, Oussama