Le Maroc «n’est pas le gendarme de l’Europe». Une phrase que ne cesse de réitérer les officiels marocains. Saad Dine El Otmani vient de s’ajouter à cette liste. Mais dans les faits, Rabat assume pleinement ce rôle et depuis bien des années.
«Si tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens» aiment à répéter les millions de Français en proie à l’éternel vertige identitaire de «citoyens issus de l’immigration». Un vertige tantôt vécu comme le «paradoxe de l’immigré», tantôt matérialisé par un rejet des symboles français. Un proverbe universel qui reflète la nature
Mai dernier, le Haut-commissariat au plan a fait état de la hausse du chômage au Maroc durant le 1er trimestre de cette année par rapport à la même période en 2011. Officiellement 10% des Marocains sont sans emploi. Le gouvernement Benkirane a pris acte de cette augmentation et il semble qu’il est sur le point de s'attaquer sur l’origine de la crise du marché du travail au Maroc: l'immgration.
Contrairement à ce qu’il avait laissé entendre, François Hollande maintiendra l’immigration au Ministère de l’Intérieur. Cette décision, dont l’annonce avait été prorogée pour l’après-législatives, vient d’être officialisée par le gouvernement Ayrault dans la journée d’hier. Loin de marquer une rupture avec la politique répressive de contrôle
Le Guardian a consacré hier, un long article à la ministre franco-marocaine des Droits de la femme et porte parole du gouvernement, Najat Vallaud Belkacem. Dans le long récit de sa vie et de sa nouvelle action politique, la journaliste britannique souligne sa qualité de femme d'origine étrangère comme «le nouveau visage de la France».
Il n’y a rien de nouveau dans la politique d’immigration défini par le gouvernement socialiste comparée à celle du quinquennat de Nicolas Sarkozy. C’est en tout cas ce que pense l’association France Terre d'Asile, a-t-elle fait savoir ce vendredi, dans un communiqué signé par 50 ONG. Les associations réclament le changement tant promis par le président François Hollande.
Se construire un CV consistant, à la recherche de meilleurs salaires ou de meilleures conditions de vie, autant de raisons qui font que la majorité des cadres marocains n’hésiterait pas à plier bagages pour rejoindre l’occident.
La crise pousse de plus en plus les Espagnols hors des frontières de leur pays. Et le Maroc fait partie de ces terres qui les attirent, non pas seulement les investisseurs, mais aussi les travailleurs à la recherche de meilleures conditions de vie. De quoi s’inquiéter pour l’emploi marocain ?
L'immigration a été, cette fois encore, l'un des thèmes majeurs de la campagne présidentielle française. Elle s'est immiscée dans le débat public avec la viande halal, Mohamed Merah et le vote des étrangers aux élections locales. Ce dernier a été agité comme un épouvantail par les partis de droite comme une porte ouverte à la communautarisation de l'espace public... et d’aucuns
Hicham Fahmi est un journaliste et écrivain, né à Marrakech et âgé de 41 ans. En 2001, Il quitte le Maroc pour émigrer vers le Québec. Il y restera 11 ans et finira par avoir la nationalité canadienne. Mais il y a un an et demi, Hicham a décidé de rentrer dans son pays d’origine. Il nous raconte comment s’est passée sa vie au Canada et comment il voit le Maroc aujourd’hui après 11 ans