Cette année s’annonce serrée. Le gouvernement Benkirane envisage un recul de croissance à 4,2%. Alors que sur les cinq dernières années, elle était de 4,8%, avec une possible chute au cours de l’année dernière. Le déficit budgétaire, lui, représente 5% du PIB.
Les pays du Maghreb subiront les retombées négatives de cette crise européenne et mondiale ; le Maroc et la Tunisie subiront la baisse de la demande de leurs produits agricoles, agro-alimentaires et autres produits manufacturés, d’un reflux des rentrées touristiques et d’une diminution des transferts de leurs travailleurs résidant en Europe. En ce qui concerne l’Algérie, les canaux de transmissions sont multiples.
L’impact de la crise économique mondiale commence à se faire sentir au Maroc alors que des acteurs institutionnels, le personnel politique ou encore certains «faiseurs d’opinions» ont déclaré, à maintes reprises, que «la crise n’a pas touché le Maroc car notre système financier n’est pas suffisamment arrimé à celui des grandes places financières et que notre croissance est