Les ministères de l'Intérieur et de la Santé ont récemment décidé de regrouper tous les malades actifs de la Covid-19 dans des hôpitaux de l'armée à Benslimane et Ben Guerir. Le docteur Al Mountadar El Alaoui, secrétaire national du Syndicat indépendant des médecins du secteur public (SIMSP) décrypte pour Yabiladi ce changement de cap.
Les sages-femmes ne peuvent pas prendre en charge correctement les dames qui accouchent, encore moins sur le plan psychologique. Les accouchements se font parfois à l’aide de la femme de ménage parce qu’il n’y a pas d’aides-soignantes ni d’auxiliaires de puériculture dans les maternités publiques.
Les structures hospitalières et les agents de santé qui y travaillent sont rémunérés par l’argent de l’état et du contribuable. Or, j’ai l’impression que la plupart de ce beau monde a tendance à l’oublier. Pour optimiser leurs services, il est nécessaire de mettre des gardes fous dans les structures et surveiller leur travail afin de l’optimiser.
Le peuple ne supporte plus d’être balloté de services en services, d’attendre des lustres sur des listes d’attente, d’être détourné des hôpitaux publics vers des structures privées, ou carrément de tendre une corruption.
Réussir seul dans une société affaiblie, c’est comme celui qui est attablé, en train de manger deux ou trois fois ses capacités et qu’il y a des affamés autour de lui qui souvent tendent la main en l’implorant.
«Le climat international et le glissement sémantique d’islamisme vers terrorisme, puis vers Islam et pour finir vers musulmans a fait que cette population qui embrasse une religion décrite comme néfaste et dangereuse est devenue de fait indésirable. L’histoire a toujours tendance à bégayer !»
Se rendre dans plusieurs hôpitaux du royaume et finir par perdre son enfant, faute de soin. C’est ce qui est arrivé le weekend dernier à la famille d’Idya Syfaks Fakhreddine et c’est le drame vécu par plusieurs autres familles marocaines. Ce dimanche, les Marocains se mobiliseront à Tinghir et à Rabat pour dire non à «la hogra et à la marginalisation».
Blessée à la tête suite à une chute près d’un ruisseau, la petite Idya Fakhreddine, âgée d’à peine 3 ans, est décédée à Fès en début de semaine après avoir sillonné avec ses parents plusieurs hôpitaux à la recherche de soins. L’affaire a fait réagir plusieurs personnalités à l’instar du docteur Zouhair Lahna. Contacté ce
Au Maroc, l’absentéisme ne touche pas que les députés et sénateurs. Ils sont désormais copiés par les blouses blanches. La tutelle n’hésite à pas expliquer la multiplication des cas de mortalités dans les hôpitaux par l’absence des médecins. Il aura fallu trois ans d’exercice au ministre de la Santé pour faire ce triste constat.