Le statut ambigu des terres collectives héritées de la colonisation donne à l’Etat toute latitude pour mobiliser lorsque bon lui semble ce qu’il considère comme un «réservoir foncier», en dépit du droit de propriété que les tribus conservent bel et bien sur ces terres.
Depuis quelques temps, et ce dans plusieurs villes du royaume, les chiens et chats sont abbatus. Il s’agirait, d’après certaines sources, de la réponse des autorités aux plaintes des multiples citoyens victimes de chiens errants. On se souvient encore du cas des habitants de Mehdia révélé au mois de mai. Mais fermiers et associations de protection des animaux qualifient l’opération d’ignoble, préconisant
Depuis plus de six mois, les habitants de la municipalité de Mehdia vivent dans la tourmente. Et pour cause, les chiens errants sèment la terreur, multipliant les attaques contre les habitants, lesquelles sont parfois très graves. Chose curieuse, tout cela laisserait les autorités de marbre. Exaspérée, la population sort du silence et entend recourir à la justice.