Dans les années 1930, les États-Unis ont chargé un sculpteur de construire pour la Cour suprême une frise en marbre représentant 18 législateurs. La liste comprenait le prophète Mohammed, dont la sculpture a été considérée comme controversée par des musulmans de ce pays.
Depuis 1787 le Maroc et les Etats-Unis entretiennent leur relation d'amitié de manière officielle. Celle-ci se veut d’ailleurs très particulière, puisque le royaume chérifien est le premier pays au monde ayant reconnu l’indépendance des Etats-Unis. Un journaliste américain témoin de la dynamique des relations bilatérales à partir des années 70 évoquant les bénéfices de cette
Robert Purvis était l'un des abolitionnistes américains les plus engagés du XIXe siècle. Le militant tire sa force de l'histoire de sa grand-mère, une Marocaine de confession juive réduite en esclavage et transportée illégalement aux États-Unis à l'âge de douze ans.
Dans les années 1700, l’homme d’État américain Thomas Jefferson a acheté un exemplaire du Coran. Des documents historiques suggèrent que le troisième président des États-Unis avait acheté ce livre sacré alors qu’il était encore étudiant en droit. Seulement, d’autres affirment qu'il l'avait étudié pour «mieux comprendre ses ennemis musulmans en Afrique du Nord».
A la fin du XIXe et début du XXe siècle, des Marocains se déplaçaient régulièrement entre le royaume et les Etats-Unis, dans le cadre d’un projet culturel grâce à Sie Ali Hassan Ben Ali, un Marocain d’origine amazighe naturalisé Américain en 1891. Dans son sillage, plusieurs de ces artistes avaient été également naturalisés.
Avant sa mort le 23 juillet 1999, le roi Hassan II avait affirmé à l’ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, Edward Gabriel, qu'il était «parvenu à un accord» avec le président Abdelaziz Bouteflika sur le dossier du Sahara. Une solution qui intervient après l’optimisme du souverain dès l’arrivée de l’actuel président algérien au pouvoir, après s’être rendu au Maroc, dans le
Dépêché par le sultan alaouite Moulay Mohammed Ben Abdellah pour le représenter au Pays-Bas, en France puis en Angleterre, le Caïd Sidi Tahar Ben Abdelhaq Fennich, commandant de l'artillerie marocaine avant de devenir diplomate, s’illustrera par son rôle de négociateur du premier traité entre le Maroc et les Etats-Unis. Portrait.
Au XIXe siècle, la région du nord des Etats-Unis s’est battue contre l’esclavage et contre les États américains qui souhaitaient maintenir cette pratique. En dénonçant ce système odieux, le sénateur américain Charles Sumner avait comparé ces Etats esclavagistes au Maroc où l’esclavage était encore une pratique courante.
Depuis bien des générations, les influences marocaines se sont mêlées à différentes musiques d’ici et d’ailleurs. Gnaoua, jajouka ou chaâbi ont plus tard inspiré des compositions de musique électro, donnant lieu à un style artistique atypique dès les années 1980.
Dans les années 1920, le colonel américain Charles Sweeny proposa de constituer un escadron pour «soutenir l’effort de guerre de la France au Maroc». La troupe bombarda Chefchaouen dans le cadre d’une action condamnée par le Département d’Etat américain, car cette action était contraire aux lois sur la neutralité qu’observait Washington vis-à-vis du Protectorat.