Il semble que le message du ministre des Affaires étrangères sur la disposition du Maroc à dialoguer avec l’Espagne pour régler tout problème sur la délimitation de ses frontières maritimes n’ait pas rassuré des milieux politiques dans le royaume ibérique.
Après deux années, le dossier de la délimitation des frontières maritimes atlantiques du Maroc refait surface. Le royaume se dit prêt pour résoudre tout problème avec la Mauritanie et l’Espagne dans le cadre du dialogue.
Les eaux territoriales entre le Maroc et l’Espagne est une question épineuse qui revient très souvent, occupant les Une des journaux et des médias nationaux et internationaux. Et pour cause, derrière ce bras de fer éternel se cacherait une mine d’or que ni le royaume ni son voisin ibérique ne compte laisser : le tellure.
Le gouvernement autonome des Iles Canaries pense avoir trouvé la parade pour éviter que son gouvernement national, ainsi que le Maroc continuent à soutenir les prospections pétrolières dans la zone maritime qui les séparent du royaume chérifien. Il veut une zone d'exclusion environnementale européenne.
Les Nations Unies ont fixé la date du 13 mai 2009, comme échéance, pour les pays disposant d'une façade maritime ou d'une plateau continental, d'étendre leurs zones économiques exclusives (ZEE) qui ne dépasse pas généralement de 200 miles (370,4 km), a rapporté le quotidien des Canaries, « El Día ».
Le Maroc semble vouloir retarder la fixation des frontières maritimes avec les Canaries. C’est en tout cas ce qu’aurait affirmé le Ministre espagnol des Affaires Etrangères et de la Coopération, Miguel Angel Moratinos, selon un article publié hier sur le site fuerteventura.com.