Les organisations néo-zélandaises qui préparent des protestations contre l’arrivée d’un navire transportant du phosphate du Sahara occidental ne jouent pas la même partition. Des syndicalistes préconisent une «action clame et pragmatique» et se disent ouverts au dialogue avec la société importatrice.
Les pro-Polisario comptent «assiéger» en décembre prochain un navire transportant du phosphate du Sahara vers la Nouvelle-Zélande pour contraindre deux entreprises de ce pays du sud-ouest de l'océan Pacifique à arrêter tout commerce avec Phosboucraa. Le mouvement séparatiste bénéficie désormais du soutien d’un syndicat déterminé à nuire aux intérêts du Maroc.
Pour faire face à la forte mobilisation des partisans du Polisario en Nouvelle-Zélande, l’OCP s’adresse à l’opinion locale. Armé d’arguments juridiques, politiques, économiques et écologiques, le groupe se défend de piller les ressources du Sahara occidental.