Un roman publié en Espagne traite de la situation des juifs marocains au lendemain de la fin du protectorat espagnole au Maroc. Il révèle certains vérités, notamment comment le régime Franco a fait de cette question une carte politique qu’il a d'ailleurs joué avec talent pour se rapprocher des Etats-Unis, de la France et de l’Angleterre. Une proximité qui lui a permis de garder le pouvoir jusqu’à sa mort.
L’Espagne tend la main aux descendants des juifs sépharades expulsés du pays en 1492. Un décret royal a accordé la nationalité espagnole à 4.302 juifs répondant à des critères précis. Les Marocains sont en tête des bénéficiaires.
Les partisans du Polisario mènent depuis des mois une campagne réclamant la nationalité espagnole aux Sahraouis originaires des camps. Ils demandent notamment qu'ils soient traités sur le même pied d’égalité que les juifs sépharades.
En 2002, le Maroc ferme le bureau de liaison israélien à Rabat. Une brouille, plutôt qu’une rupture politique. Depuis, Rabat a changé de stratégie, misant davantage sur le raffermissement de ces liens avec la communauté séfarade d’origine marocaine. Rétrospective.