Une enquête publiée récemment sur le journal néerlandais De Volkskrant a pointé du doigt le rôle-clé dont l’ambassade des Pays-Bas au Maroc aurait préféré se décharger, dans le cadre du procès du journaliste Omar Radi, condamné en première instance à six ans de prison notamment pour espionnage au profit de la représentation diplomatique.
Alors que la justice française a examiné, mardi, les plaintes déposées par le Maroc à travers son ambassade à Paris contre plusieurs médias de l’Hexagone, cette affaire de soupçons de diffamation à la suite des révélations sur l’utilisation présumée de Pegasus par le royaume s’est invitée au parlement.
Vice-président de l’Exécutif des musulmans de Belgique (EMB) et président de cette instance en 2014, Noureddine Smaïli s’exprime, une semaine après les polémiques entre l’institution et le ministère de la Justice belge, qui a évoqué un éventuel espionnage pour le Maroc. En janvier dernier, le responsable a succédé à Salah Echallaoui, qui a démissionné de ses fonctions
A travers son ambassadeur à Paris, le Maroc a saisi la justice française en portant plainte pour diffamation contre le journal L’Humanité, auprès du tribunal correctionnel de Paris. Par le biais de l’avocat Olivier Baratelli, le royaume a demandé des dommages et intérêts pour les préjudices subis.