Les ilots marocains, occupés par l’Espagne, font à nouveau parler d’eux depuis quelques temps. Le dernier en date est l’ilot Laila, appelé l’ilot Perejil par les Espagnols. Ce rocher d’à peine 15 hectares, situé à moins de 200 mètres des côtes marocaines, aurait été pris d’assaut par des militants nationalistes, tout comme le rocher de Badis il y a une quinzaine de jours.
Le Maroc a exceptionnellement accepté de «réadmettre», mardi, sur son territoire les 83 Subsahariens qui ont atteint l'îlot Sfiha, sous souveraineté espagnole. Un geste en parfaite contradiction avec son discours habituel : le Maroc se targue de refuser l'accord de réadmission que l'UE veut à tout prix lui imposer. A la faveur de cette concession marocaine, on découvre que le Maroc a déjà signé ce même
L’Espagne ne sait plus où donner de la tête. Alors qu’elle essaie tant bien que mal de renforcer sa surveillance pour déjouer les tentatives d’immigration illégale du Maroc vers son territoire, elle doit désormais multiplier ses efforts de surveillance sur les innombrables îlots qu’elle possède, situés au large du Maroc, des îlots devenus la nouvelle cible d’immigrants clandestins.
La petite île de Badis, officiellement appelée Peñón de Vélez de la Gomera par les Espagnols, a été prise d’assaut, aujourd'hui, mercredi 29 août, par des activistes nationalistes marocains. Ces derniers, conduits par le militant et maire Bni Ansar Yahya Yahya, y ont brandi des drapeaux marocains dans le but de dénoncer la souveraineté des Espagnols sur ce rocher situé en plein territoire marocain.
Devoir verser des sommes d'argent prétendues «obligatoires» pour passer la frontière entre l'Espagne et le Maroc, de nombreux voyageurs en ont été victimes. L'Espagne vient de condamner 6 gardes civils, à Sebta, pour corruption.
Ce dimanche, les mosquées de Sebta n’ont pas ouvertes leurs portes pour accomplir la prière de l’Eid El Fitr. Elles le feront demain, lundi comme dans le reste du Maroc. Une exception attestant de l’influence du royaume chérifien sur les affaires religieuses dans cette ville.
Les relations entre le Maroc et l’Espagne sont condamnées à l’affrontement. Si la très redoutée arrivée de la droite au pouvoir à Madrid n’a pas provoqué de crise majeur avec Rabat, la perspective d’un déplacement du prince Felipe à Sebta et Melilla risquerait de chambouler cette donne. Une visite pour redorer l'image la monarchie et préparer le prince à la succession de son père.