Apparemment, le Haut-commissariat aux réfugiés aurait élargi ses actions dans les camps de Tindouf. L’organisme onusien devrait payer les salaires d’une nouvelle milice armée entièrement sous les ordres du «premier ministre» du Polisario.
La coalition de gauche qui gouverne la région de l’Andalousie en Espagne risque d'imploser. La raison, les divisions sur l’opportunité du voyage du n°2 de la région à Tindouf. Détails.
Longtemps oubliée à cause de la complicité des politiques de Tenerife et du silence des médias locaux, Darya Emabrek Selma, une séquestrée à Tindouf, appelle le gouvernement espagnol à la libérer.
Dans les camps de Tindouf, l’affaire de la «fuite» de Mahjouba est éclipsée par les exercices des milices du Polisario. Des manœuvres précédées par l’ouverture d’une école de formation de gendarmes. Deux messages destinés essentiellement à la contestation locale et non au Maroc.
Alors que Mohamed Abdelaziz est en Espagne pour une réunion du réseau européen de soutien au Polisario, les marches de protestations à Tindouf se poursuivent. Le mouvement commence même à dépasser l’affaire de la «fuite» de Mahjouba pour exiger des réformes politiques et sociales. Des revendications déjà portées par le Mouvement du 5 mars 2011, né dans le sillage du «Printemps
Ni Amnesty ni Human Rights Watch n’ont communiqué sur les manifestations qui secouent les camps de Tindouf. Un silence qui étonne de la part d’ONG de défense des droits de l’Homme. De son côté, la diplomatie marocaine est également passive alors que les médias proches du Polisario ont commencé à montrer du doigt le Maroc.
Une séquestrée de moins dans les camps de Tindouf. Mahjouba, naturalisée espagnole, a échappé à sa famille qui la retenait contre son gré. Une «fuite» qui concrétise l’engagement pris par le Polisario auprès de José Margallo de régler au plus vite cette affaire qui a porté un préjudice à l’image du Front en Espagne.
Sous le titre très alléchant de «Sahara occidental/Algérie : les réfugiés confrontés à des restrictions de leurs droits», l’ONG HRW livre un rapport en trompe-l’œil sur la situation des habitants des camps de Tindouf. Un document largement en faveur du Polisario. Détails.
Mi-septembre, un groupe en scission d’AQMI prête allégeance à Daesh. Dans les camps de Tindouf, ce n’est pas encore le cas. Néanmoins, l’organisation dirigée par Aboubakr Al Baghdadi y compte de plus en plus d’adeptes.
En Espagne, une visite programmée par un responsable andalou au Sahara suscite beaucoup de débat. Le vice-président du gouvernement andalou, Diego Valderas, compte se rendre en janvier 2015 dans les camps de Tindouf afin de rencontrer les réfugiés sahraouis. Mais au sein même de l'institution, des voix s’élèvent puisque la présidente, Susana Díaz, a récemment été reçue par le roi Mohammed VI.