Un député du PJD, membre de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense, a demandé au gouvernement marocain de consacrer une aide aux victimes des inondations qui ont frappé les camps de Tindouf. Hamza El Kantaoui, un sahraoui qui vit à Dakhla, souhaite de plus que l’opération de distribution de vivres s'effectue sous la supervision du roi Mohammed VI.
La crise économique qui frappe l’Algérie commence à se faire ressentir dans les camps de Tindouf. La direction du Polisario n’est plus en mesure de subvenir aux revendications de la population les plus élémentaires. Des habitants qui en ont ras le bol des promesses non-tenues comptent se tourner vers la Minurso pour demander une assistance alimentaire.
La dernière fois que des Marocains avaient visité les camps de Tindouf, dans le cadre d’une mission internationale, remonte à l’automne 2013. Une association ambitionne d’effectuer un déplacement dans le territoire, mais doit obtenir au préalable l'autorisation des autorités algériennes.
L’appel à l’émergence d’une nouvelle équipe de dirigeants sahraouis n’émane plus du Maroc mais cette fois d’opposants vivant à l’intérieur des camps. Ils réclament la fin de règne de Mohamed Abdelaziz et les siens et surtout demandent au roi Mohammed VI de nommer Ali El Admi, alias Omar El Hadrami, conseiller royal.
En Espagne, une ONG demande à la justice d’enquêter sur les détournements des aides envoyées aux Sahraouis de Tindouf. L’association pointe du doigt la passivité de toutes les autorités espagnoles et de la Cour des comptes qui n’ont jamais effectué des contrôles ou des audits sur un programme d'aides mené tambour battant dans le pays.
Le Polisario prépare l’après Mohamed Abdelaziz. Il vient de désigner une commission composée de 20 membres en vue de préparer le 14ième congrès du Front. Ce «G20» compte parmi ses membres, le revenant Bachir Mustapha Sayed, le frère du fondateur du mouvement séparatiste.