Trois familles espagnoles qui accusent les dirigeants du Front Polisario d’emprisonner leurs filles adoptives et de les empêcher de regagner l’Espagne viennent de porter plainte auprès du Haut-commissariat aux droits de l’homme à Genève.
Tirant les dividendes de l’adhésion du Maroc à l’Union africaine, des proches de Brahim Ghali lancent une campagne ordonnée contre l’appareil diplomatique du Polisario. Une aubaine pour le chef du Front, qui entend se débarrasser définitivement des fidèles de son prédécesseur, placer ses hommes de confiance en Afrique et ailleurs et asseoir son autorité.
A défaut d’installer un camp à Lagouira pour les déplacés du «camp Dakhla», comme l’exige l’Algérie, le Polisario opte pour les environs de Guerguerate. Les préparatifs sont déjà lancés.
Après Amnesty international en février dernier, c’est au tour de l’ONG EuroMed Droits de subir le refus des autorités algériennes d’enquêter sur les violations des droits de l’homme dans les camps de Tindouf. Le Polisario avait pourtant donné son accord à la mission.
Voilà 41 ans que le Polisario frappe à la porte du Haut-commissariat aux réfugiés sollicitant ses subventions alimentaires. Le HCR répond favorablement à ces requêtes et achemine ses aides destinées en principe à une population considérée comme«réfugiée» mais sans jamais jouir des avantages que procure ce statut.
L’ère Brahim Ghali commence véritablement au Polisario. Le nouveau chef du mouvement sépératiste a opéré à un remaniement dans son équipe. Un changement porteur de messages ; d’une part à l'intention du Maroc et de ses appuis dans les camps de Tindouf ; d’autre part à l'adresse de certains cercles radicaux au Front, partisans de la reprise des armes. Explications.
Aux Etats-Unis, la diplomatie algérienne mène une course contre la montre pour convaincre les représentants américains de retirer leur demande de recensement de la population des camps de Tindouf. Dans des déclarations à la presse, l’ambassadeur algérien à Washington accuse le Maroc d’être à l’origine de l’initiative.
Le Portugais António Guterres semble bien placé pour succéder à Ban Ki-moon, et c’est plutôt une bonne nouvelle pour le Maroc. Explications.