L’Assemblée mondiale amazighe demande à l’Etat marocain d’accorder une autonomie aux régions amazighes. Une demande vieille de plus de dix ans qui fut au cœur des revendications d’acteurs associatifs au Souss et au Rif.
Dimanche 5 février, Al Hoceima et les villes adjacentes ont connu des altercations avec les forces de l’ordre qui ont interdit une manifestation organisée par «La Mouvance du Rif». Aujourd’hui, à l’occasion du 54e anniversaire du décès du résistant Mohamed ben Abdelkrim El Khattabi, les revendications socio-économiques seront au cœur de cette date témoin, devant le commissariat central de police
Dans le Rif, la contestation ne faiblit pas. Ses auteurs, en réclamant la «démilitarisation d’Al Hoceima» déclarée en 1958, reprennent à leur compte une vieille revendication de la société civile.
Les forces de l’ordre ont empêché, hier soir, l’organisation d’un sit-in à Al Hoceima sur la place emblématique de la ville. Une première, après presque trois mois de cohabitation pacifique entre les autorités et les manifestants.
A Madrid, le groupe des députés de la Gauche républicaine au parlement demandent au gouvernement Rajoy de reconnaitre la responsabilité de l’Espagne pour les actes commis par son armée au Rif durant la guerre du Rif.