Dans une tribune datée de ce jeudi, la président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach, a voulu clarifier son affirmation très critiquée : «il n’y a pas de prisonniers politiques» au Maroc (sic). La responsable persiste et signe.
L’association Tafra s’inscrit en faux contre la dernière sortie de la présidente du CNDH et revendique, preuves à l’appui, le statut de détenu politique de tous les activistes du Hirak du Rif.
Au lendemain de plusieurs réactions de la part des détenus du Hirak du Rif tout comme leurs familles, critiquant une «faiblesse méthodologique» du rapport et fustigeant de nombreuses «inexactitudes, mensonges et interprétations», le délégué interministériel aux droits de l’Homme, Ahmed Chaouki Benyoub, a affirmé ce vendredi être prêts à discuter avec «les frères»
Loin de tomber dans des réactions prises sous le coup de l’émotion comme ce fut le cas pour leurs proches, les familles des détenus du Hirak du Rif ont bien pris le temps de lire et d’analyser le document officiel avant de rendre publique leur position.