En apportant son soutien au plan marocain d’autonomie au Sahara occidental, Pedro Sanchez n’a fait que suivre les conseils du Parti Populaire, prodigués en pleine crise politique avec Rabat de 2021.
Il y a six ans, presque jour pour jour, une patrouille de la Garde civile espagnole interceptait un yacht avec à son bord le roi Mohammed VI. Une affaire qui a mis en état d’alerte le gouvernement espagnol. Redoutant les conséquences d'une colère royale, le roi Felipe VI avait appelé les ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères pour rectifier le tir.
La victoire du «non» au referendum du jeudi 23 juin au Royaume-Uni remet sur la table les revendications espagnoles sur Gibraltar. Le statut du Rocher est fortement lié aux enclaves de Ceuta et Melilla.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères a révélé qu’il a convaincu Hillary Clinton, alors Secrétaire d’Etat, d’installer le projet d’une force américaine anti-drogue dans une base de l’OTAN à Séville au lieu du Maroc. La visite officielle d’Obama en Espagne, du 9 au 11 juillet, pourrait officialiser l’arrivée des hélicoptères US dans ladite base.
Il n’y aura pas de crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne. Madrid aurait accepté de ne pas transmettre la demande du juge Pablo Ruz à Interpol. En 2007, la France de Sarkozy avait pris la même décision dans le dossier Mehdi Ben Barka.
Le président de Melilla, Juan José Imbroda, a salué – ce mercredi – l’aide du Maroc pour lutter contre les entrées illégales d’immigrants dans la ville autonome. A lui, s’est joint le ministre espagnol des Affaires étrangères, Jose Manuel Garcia Margallo, qui estime «énorme» l’effort consenti par le royaume. Mais, que cachent ces sorties médiatiques flatteuses au lendemain de la
Le 28 octobre dernier, une patrouille de la marine marocaine tire sur une embarcation, blessant mortellement deux Espagnols résidents à Melilla. Quarante jours après cet incident, le gouvernement Rajoy, pour différentes considérations, garde toujours le silence. Mais la polémique reste toujours vive à Melilla. Margallo, ministre des Affaires étrangères est dans le viseur.
L’affaire des deux jeunes espagnols tués dimanche 27 octobre par la marine marocaine n’est pas sur le point de connaître sa fin. Une enquête a été diligentée pour déterminer les circonstances de leur mort et les parents des victimes ont visiblement du mal à croire à une manœuvre de la marine royale qui aurait mal tourné. Selon eux, leurs enfants ont été abattus à «bout