En vue de garantir la présence du roi Mohammed VI au 31e sommet de l’Union africaine, Mohamed Ould Abdel Aziz expérimente une vieille recette d’Abdelaziz Bouteflika, qui avait donné des résultats probants lors du sommet de la Ligue des Etats arabes à Alger, en mars 2005. Explications.
L’Iran, par la voix de ses canaux médiatiques, apporte un autre son de cloche à propos de la «convocation» de son ambassadeur à Nouakchott. L’agence de presse Fars News explique notamment que le diplomate a remis un message au ministre mauritanien des Affaires étrangères sur le «retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire» iranien.
Moussa Faki s’est réuni avec le président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz. Une rencontre portée sur la sécurité au Sahel. Mais en attendant le prochain sommet de l’Union africaine, prévu en juin à Nouakchott, Faki n’a pas encore arrêté sa feuille de route sur le Sahara.
Après avoir arraché le départ du Maroc de Mohamed Ould Bouamatou, le président mauritanien a désormais dans le viseur Moustapha Ould Chafi, également exilé au royaume. Le chef d’Etat l’accuse de collusion avec des groupes terroristes opérant au Sahel.
La normalisation tant attendue entre le Maroc et la Mauritanie risque d’être reportée à une date ultérieure. En cause, le projet du gouvernement de lancer des mandats d’arrêt contre les opposants à l’étranger de Mohamed Ould Abdelaziz. Rabat accueille en effet deux principaux adversaires du président.
Les relations entre le Maroc et la Mauritanie s’annoncent sous de meilleurs auspices. Le rapprochement, amorcé cette semaine, nécessite un suivi particulier pour assurer les conditions d’une réelle normalisation.
Après cinq jours de résistance, Hamid Chabat a fini par regretter ses déclarations sur la «marocanité de la Mauritanie». Il a présenté ses excuses au président et au peuple mauritanien.