Après la société néo-zélandaise Ravensdown Fertiliser, le groupe allemand Continental est désormais dans le viseur des partisans du Polisario. Une fois de plus, le phosphate extrait de la mine de Boucraa au Sahara en est la cause.
Les organisations néo-zélandaises qui préparent des protestations contre l’arrivée d’un navire transportant du phosphate du Sahara occidental ne jouent pas la même partition. Des syndicalistes préconisent une «action clame et pragmatique» et se disent ouverts au dialogue avec la société importatrice.
Pour faire face à la forte mobilisation des partisans du Polisario en Nouvelle-Zélande, l’OCP s’adresse à l’opinion locale. Armé d’arguments juridiques, politiques, économiques et écologiques, le groupe se défend de piller les ressources du Sahara occidental.