Un mois après son élection, le 20 janvier, à la tête du Polisario, Brahim Ghali fait face à une défection de ses partisans ayant défendu son troisième mandat. Une défection appuyée par une sérieuse mise en garde.
Bachir Mustapha Sayed a été écarté du nouveau «gouvernement» du Polisario. Une absence qui soulève des interrogations dans les camps de Tindouf au même titre que la nomination d’une Algérienne à la tête du «ministère de l’Intérieur».
Le 16e congrès du Polisario a permis de révéler son train de vie. Des centaines de millions de dollars happés dans le fonctionnement de ses milices et représentations diplomatiques à l’étranger alors que la population des camps de Tindouf vie dans des conditions dures.