Projet novateur au niveau de l’Afrique, l’autoroute de l’eau a été lancée pour relier Oued Sebou à Kénitra et Bouregreg à Rabat. Premier ouvrage du genre dans le continent, ce circuit permettra de récupérer l’excédent hydrique pour approvisionner les régions en déficit.
Le Maroc figure parmi les pays les plus concernés par le stress hydrique à travers le monde, selon les données actualisées du World Resources Institute (WRI). Le centre de recherches a classé le royaume à la 27e place sur 164, dans la zone rouge qui constitue la deuxième des régions les plus menacées par la sécheresse et ses effets, autant sur le plan environnemental qu’économique et social.
Les applications civiles de l’énergie nucléaire peuvent s’étendre à de nombreux secteurs, y compris le dessalement d’eau de mer, sujet à la Une en réponse de l'urgence du stress hydrique au Maroc. Un récent document analytique de l’Institut du Moyen-Orient (Middle East Institute) à Washington a indiqué que le royaume avait devant lui plusieurs options du côté de la Russie et des Etats-Unis.
Une grave sécheresse affecte l'ouest de la Méditerranée, réduisant l'humidité des sols et le débit des cours d'eau, et rabougrissant les plantes et les cultures pendant leur saison de croissance cruciale. Un nouveau rapport révèle l'ampleur de la pénurie d'eau qui frappe la région en particulier le Maghreb et la péninsule Ibérique.
Lors du Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM 2023), qui clôture ce dimanche sa quinzième édition, de nombreuses startups ont présenté des solutions innovantes pour rationaliser de l’eau destinée à l’irrigation et à la pulvérisation de pesticides.
Dans son rapport, la Banque mondiale indique que d’ici 2030, les ressources en eau disponibles par an et par habitant dans la région MENA tomberont sous le seuil de pénurie absolue de 500 mètres cubes par personne et par an. Elle pointe notamment des problèmes critiques d’efficacité et de gouvernance.