Alors que l’Espagne a décidé depuis le 1er avril dernier d’autoriser les expulsions à chaud vers le Maroc, trois activistes ont manifesté, à leur manière, leur opposition à cette décision devant la barrière frontalière entre Melilla et le Maroc. Nus, ils ont dénoncé entre autres le manque de protection contre l'oppression et la barbarie exercée par l'Etat espagnol le long de la
L'expulsion à chaud de migrants est légale depuis hier, mercredi 1er avril. La loi est promulguée et l'amendement en vigueur. Les migrants qui tentent de franchir de façon irrégulière les frontières de Sebta et Mélilia peuvent être interceptés et refoulés immédiatement au Maroc tant qu'ils n'ont pas franchi la dernière des barrières qui constituent la frontière.
En annonçant le durcissement de sa loi sur les étrangers la semaine dernière, l’Espagne entendait profiter de l’accord avec le Maroc pour appliquer la réadmission systématique. Mais là-dessus, le Conseil général des avocats espagnols est ferme, indiquant qu’une telle mesure est juridiquement incorrecte.
La question de l’immigration secoue le gouvernement espagnol en ce moment après les récents incidents à Ceuta et Melilla. Voulant se mettre à l’abri, le ministère de l’Intérieur compte durcir la loi sur les étrangers et profiter du traité signé en 2012 pour renvoyer le maximum d’immigrés irrégulier au Maroc. Mais des voix s’élèvent contre cette mesure, notant des