Dettes auprès des fournisseurs et banques, arriérés de salaire, fermeture de bureau sans préavis, navires à l’étranger vendus, navires bloqués à quai au Maroc, la descente aux enfers d’IMTC n’a pas fait grand bruit. Pourtant la compagnie est en train de suivre le même parcours qui a conduit la Comarit à la liquidation judiciaire. Certains membres d’équipage se sont confiés à
L’opération transit démarrera dans un mois à peine et jusqu’à présent, rien n’est encore fixé quant aux compagnies qui l'assureront. Après un premier appel à manifestation pour l’exploitation lancé en octobre 2013, le ministère de tutelle vient d’émettre un nouvel AMI. Une fois de plus, celui-ci entend favoriser le retour des compagnies nationales, mais lesquelles ?
Les choses vont de mal en pis pour le secteur du transport maritime marocain. Au moment où les autorités lancent en grande pompe l’opération Marhaba 2013, les armateurs nationaux sont quasi-incapables d’assurer les traversées. Ils réclament un contrat programme avec l’Etat pour sauver la flotte chérifienne menacée de disparition.
Nouveau rebondissement dans l’affaire Comarit. La compagnie est en plein redressement judiciaire et selon la presse nationale, son personnel aurait décidé de renoncer à 50% des arriérés de salaires pour la reprise des activités. Mais d'après le syndicat UMT, les marins ne sont pas concernés, puisqu’ils n’ont même pas été «consultés».
La pérénité du pavillon marocain est plus que jamais menacée. Après les déboires de la Comarit, la poursuite des activités sur le secteur relève désormais de la survie. Le PDG de l'IMTC [International maritime transport corporation] regrette que l'Etat ne soit pas allé jusqu'au bout pour sauver l'entreprise fondée par Ali Abdelmoula.