Depuis la fuite d’un long message sonore, les services de la Direction générale de l’administration pénitentiaire (DGAPR) et la famille de Nasser Zefzafi tiennent des propos contradictoires sur plusieurs points concernant la détention du chef de file du Hirak du Rif. Jusqu’à lundi, l’institution a même accusé le père du détenu d’en faire «un fonds de commerce».
Dans un enregistrement audio partagé sur les réseaux sociaux, Nasser Zefzafi est revenu sur le sujet du drapeau national brûlé à Paris, le Hirak ainsi que que sa torture et son viol présumés. Un enregistrement suite auquel la DGAPR a ouvert une enquête administrative et saisi le parquet.
Alors que les proches du journaliste Rabii Al Ablak multiplient les appels de détresse pour sauver la vie du détenu, la direction de la prison où il est admis nie toute grève de la faim. Les ONG et le frère du détenu alerte sur le fait que ce dernier a dépassé les 40 jours sans nourriture.