Le Maroc célèbre ce mardi 17 octobre le 16e anniversaire du discours royal d’Ajdir, lors duquel le roi Mohammed VI avait reconnu que l’amazighe constitue un élément principal de la culture nationale. Seize ans après ce discours, l’amazighe a-t-elle retrouvé sa place tant désirée ? Les réponses d’Ahmed Boukous, Ahmed Assid et Ahmed Dgharni.
A la Chambre des représentants, le gouvernement Benkirane, par la voix de son ministre à la Fonction publique, a reconnu qu’il est prématuré d’aborder l’enseignement de la langue amazighe dans le secondaire alors même que l’objectif de sa généralisation dans le primaire se heurte à plusieurs obstacles.
L’opérationnalisation de l’officialisation de la langue amazighe accuse du retard. Le gouvernement Benkirane ne semble guère pressé pour l’adoption de la loi organique afférante. Pour sortir de cette impasse, la plus ancienne association amazighe au Maroc propose que le Palais, par le biais d’une commission royale, s’occupe de ce dossier.
Onze ans après son adoption, le débat sur le tifinagh est relancé. Et c’est les islamistes du PJD et les nationalistes de l’Istiqlal qui ont remis le dossier sur la table en souhaitant l’écriture de l’amazigh avec l'alphabet arabe. Parallèlement à ces discussions, le parti de la Lampe, soutenu par le MUR, a lancé sa propre émanation amazighe. Détails.
Les Amazighs du Maroc célébreront très bientôt l’arrivée de leur nouvel an. Le 1er jour de l’année 2964 coïncidera avec le 13 janvier 2014, occasion pour les associations qui défendent la culture amazighe d’organiser un panel d’événements festifs. Détails.
La loi organique pour l’officialisation de la langue amazighe commence à entrevoir le bout du tunnel. Les députés auront à examiner, le 8 janvier, un projet déposé en ce sens par le RNI, comme une sorte de clin d'oeil pour le nouvel an amazigh.
Le gouvernement Benkirane est tenu de préparer, durant son mandat, les lois organiques de plusieurs articles de la constitution de 2011. Les activistes amazighs s’impatientent de voir l’officialisation de leur langue maternelle devenir effective. Pour pousser à la réalisation de cet objectif, ils ambitionnent de collecter un million de signatures.
Deux enseignes marocaines opposées à la normalisation des relations avec Israël, dénoncent l’arrivée de citoyens israéliens, des étudiants et des universitaires, au royaume, les qualifiant de «sionistes soldats de réserve».